Concours de chasse en Crimée

Concours Chasse en Crimée

Concours Chasse  Field-trial en Crimée

Le Magazine du chien de chasse N°8

A l’invitation de la Fédération des Field-trials russe et de Konstantin Pozdneev, son animateur, mes amis juges Serge Courel, Yves Joncour, pour les continentaux, François Boitier Mura et moi-même pour les britanniques, accompagnés de Jean Claude Darrigade pour la Grande Quête, avons eu le grand bonheur de juger, fin avril, les Fields se déroulant en Crimée.

La Crimée (ma colline en Tatar) est une péninsule située au sud de l’Ukraine et à l’ouest de la région du Kouban en Russie. Bordée par la mer Noire et la mer d’Azov, elle bénéficie d’un climat méditerranéen, même si les hivers peuvent s’y révéler très froids.

Depuis 2014, la Crimée est réintégrée à la Russie en tant que sujet fédéral, par référendum de sa population alors qu’elle avait été cédée à l’Ukraine par décret de l’union soviétique en 1954.

La communauté européenne, n’ayant pas reconnu la validité de ce scrutin, impose des sanctions à ce pays. La FCI (Fédération Cynologique Internationale) s’alignant sur cette position ne permet pas l’attribution de CACT et de CACIT lors des épreuves qui s’y déroulent. Seuls les qualificatifs Excellent, Très bon, Bon etc. …peuvent être décernés.

Nos terrains étaient situés à proximité de Tchornomorské, petite station balnéaire au bord de la mer Noire située au Nord-Ouest de la Crimée.

Le territoire où nous avons jugé était composé, à perte de vue, d’immenses prairies sèches ou semi-arides, sillonnées de pistes de terre rouge, où les couples de perdrix grises se trouvaient en quantité phénoménale. Impossible dans ces conditions d’effectuer un parcours sans occasion ! La plupart du temps, un vent frais d’Ouest, venant de la mer proche, facilitait le travail des chiens. Les perdreaux ont le comportement d’oiseaux peu dérangés par l’homme, tenant comme « des poux » et ne s’envolant que contraints et forcés au nez des chiens. Ce biotope abrite une grande quantité d’insectes et de graminées sauvages dont les perdreaux sont très friands. De nombreuses cailles et des lièvres en petite quantité cohabitent avec les perdrix. En hiver, quelques loups agrémentent le tout.

La première impression laissée est l’immensité du territoire dont l’œil humain ne perçoit pas les limites. Cet océan de friches est parsemé de minces haies coupe-vent arbustives qui, en hiver, servent de remise à une très forte concentration de bécasses. Population très nombreuse si l’on en croit les prélèvements annoncés par les locaux.

Photos: Karina Kohapawoba, Nataliya Yagicheva, Alfia Alfia

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