Field d’automne du Setter et Pointer Club Suisse dans le Ried alsacien
Le Magazine du chien de chasse N°12
Le field-trial d’automne du Setter et Pointer Club Suisse (SPCS) s’est déroulé du 9 au 12 novembre dernier sur la commune de Kogenheim (Bas-Rhin), lieu de résidence du dresseur et désormais juge François Boitier-Mura.
D’anciens membres de l’association originaires de Suisse alémanique ont réussi à emporter l’adjudication de cette belle chasse de plaine qu’ils entretiennent et ensemencent à longueur d’année avec l’aide de François et de ses clients qui y entraînent leurs élèves. Si la densité de petit gibier n’est plus comparable à ce qu’elle fut au siècle dernier, le site, magnifique est intact et il existe un fonds de chasse non négligeable composé de perdreaux -j’en ai rencontré deux belles compagnies- de faisans et de lièvres auxquels seront adjoints les oiseaux d’élevage indispensables à la compétition.
Le territoire, typique de la plaine d’Alsace, est composé de prairies inondables, le fameux ried alsacien baigné par l’Ill, et de cultures variées, colza, moutarde, chaumes de maïs aux dimensions raisonnables, séparées par des fossés, des haies et des boqueteaux qui sont autant de refuges pour les oiseaux-gibiers.
La majeure partie des concurrents est originaire de Suisse alémanique et de l’Allemagne toute proche. Elle est pour l’essentiel composée d’hommes et surtout de femmes pas nécessairement chasseresses mais passionnées de chiens, d’oiseaux, de dressage et de cynophilie, sportive ou non. Certaines d’entre elles, au-delà de leur charme rémanent, sont d’excellentes conductrices.
Une majorité de Gordons.
Les faisans ne sont pas tirés les trois premiers jours de l’épreuve et ne le seront que le dernier où le rapport rendu obligatoire donnera un plus au classement par points. Je pensais naïvement qu’il s’agissait de laisser un plus grand nombre d’oiseaux sur le terrain pour multiplier les rencontres mais il m’a été précisé qu’il s’agissait aussi et surtout de ne pas heurter outre mesure la sensibilité des participantes, ce qui aurait pu provoquer chez elles un rejet pur et simple de ce beau concours d’automne que le SPCS fait perdurer dans cette région de haute tradition cynégétique.
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