Il serait sans doute un peu osé, pour ne pas dire hasardeux, d’affirmer que Ludwig van Beethoven, en composant ses « écossaises », avait eu en tête la chasse de l’oiseau emblématique de cette contrée. En revanche, il avait déjà su, rendons-lui grâce sur ce point, mettre en avant le particularisme de ce pays.
Plus que mes lointains souvenirs de conservatoire, il faut bien l’avouer, ce sont les écrits et les conseils d’autres virtuoses, de la gâchette cette fois, mais néanmoins amis, le trio Fredo Riniéri ,Charles Marie Graziani les corses ainsi que le méridional Stéphane Moulin qui ont influé sur cette nouvelle destination cynégétique ; sans oublier bien entendu les bouleversants et émouvants récits, diverses vidéos et mélodies d’un autre compositeur de renom en la personne de notre cher docteur Mac Mimouni.
Forts de leur solide expérience, nous nous sommes rendus sur les mêmes territoires, gérés de main de maître par le solide Colin (1.95 /120 kg….) secondé par ses deux acolytes Mike et Jimmy, chargés de nous accompagner sur les terrains et ce par le biais de l’agence UCP dont le représentant Pierre-Jean Lacombe ne laisse rien au hasard .Restons en musique, félicitations à ce quatuor que le célèbre maître de Bonn n’aurait sans doute pas désavoué.
Parti en famille avec quelques amis helvètes, j’avais, pour ma part, opté pour la traversée en bateau, moins onéreuse que le shuttle compte tenu du nombre de chiens embarqués, et ne redoutant pas sur ce bras de mer de grosses « tempêtes ». La semaine réservée étant celle du 14 au 20 août, juste après l’ouverture du « glorious twelve », la perspective de tomber sur des oiseaux fraichement nés jamais chassés, m’avait incité à prendre 4 jeunes chiennes accompagnées d’un adulte, leur mère en l’occurrence, afin de parfaire leur éducation. Deux d’entre elles sortaient juste de chez l’ami Michel Vassenet d’un petit stage de « sagesse »…..
Il est prudent, pour d’évidentes raisons de fatigue quand on habite au sud de la Loire, de prévoir le trajet en deux temps. Une première partie comprenait la traversée de la Manche suivie d’une remontée de l’Angleterre jusqu’au nord de Londres puis la deuxième jusqu’à destination entre Crieff et Dunkeld. Les autoroutes anglaises sont gratuites mais souvent fort chargées, notamment aux abords des grandes agglomérations et il est fréquent de se retrouver bloqué dans de terribles et « pathétiques » bouchons.
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