Le Magazine du chien de chasse N°18
Le chien de chasse occupe une place importante au XIXème siècle et se place ainsi à son apogée. Il appartient généralement à des familles de paysans qui sont à la fois cultivateurs, chasseurs et braconniers malgré les réglementations censées être respectées. La normalisation de la chasse oblige à faire payer le permis de chasse depuis 1844, mais toutes les terres ne sont pas encore dépourvues de gardes-chasse, parfois ce n’est que le garde-champêtre qui doit essayer de faire respecter la loi avec difficulté, préférant parfois même passer l’éponge à un cultivateur sans permis, moyennant un lapin que son chien aura levé et coursé vers un collet.
Parmi les chiens de chasse, aucun n’est encore reconnu chien de race
Toutefois les chiens sont typés et nommés selon le type de chasse où il est employé d’après les archives d’un traité complet rédigé par un garde-chasse général en 1838.
- Le chien baubis pour le lièvre et le renard.
- Le charnaigre étant un type de chien métissé lévrier et griffon.
- Le levron étant un type de lévrier pour le lièvre.
- Le braque, chien d’arrêt pour le petit gibier à poil ou à plume.
- L’épagneul, chien d’arrêt connu comme un chien silencieux qui chasse le nez bas.
- Le griffon, chien d’arrêt qui chasse le nez haut dans tout type de terrain.
- Le basset réputé être un excellent quêteur.
- Le barbet ou caniche qui est un excellent chasseur de gibier aquatique.
- Le cocker, pour la chasse au bois à la bécasse ou au lapin.
Les chiens sont qualifiés ensuite selon leur défauts ou leurs qualités :
- Le chien qui pique la sonnette, c’est à dire qu’il courre trop vigoureusement après l’oiseau.
- Le chien vicieux chassant tout ce qu’il trouve, même le mulot.
- Le chien courtaut à qui on a coupé la queue pour des raisons de commodité.
- Le chien d’aiguail, bon à la rosée du matin et bon à rien le reste de la journée.
- Le chien de haut jour, mauvais au petit matin et bon le reste de la journée.
Selon leur couleur :
Le chien blanc de couleur n’est pas un chien souhaité.
Le chien noir n’est pas à rejeter surtout s’il porte dans son poil quelques taches blanches comme pour le plastron ou la cravate, il est ordinairement flegmatique et reste pour cela même très attentif aux leçons qu’on lui donne puis il est nullement oublieux. Les marques de blanc sont donc le bonheur des chasseurs parce que cette blancheur provient d’un tempérament ancestral pituiteux qui active utilement sa lenteur. Un tel chien a pour l’ordinaire beaucoup de hardiesse, il est fort et vif, il chasse bien et longtemps. Il est même davantage épargné par les maladies que les autres chiens.
Le chien noir avec des marques rouges ou feu au lieu de blanches est par contre un chien d’un naturel trop ardent qui rend sa conduite difficile.
Le chien gris est une espèce qui exige un choix minutieux car il en est parmi eux qui sont bons et d’autres ne méritant qu’un rebut complet comme certains chiens métissés.
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