Extrait du Magazine du Chien de Chasse n° 12
Attention au surpoids
Seulement 1kg en trop et pourtant….chez un chien de 25 kg cela équivaut à une prise de poids de 3 kg chez un humain de 65 kg ! (sourceRC)
On estime en France que près de 40% des chiens présentent un excès de poids et que 15% sont obèses. Souvent négligé alors qu’elles doivent être prises au sérieux, les complications liées à la surcharge pondérale sont en effet très préoccupantes pour la santé de l’animal.
Ne pas confondre surcharge pondérale et obésité
Enjeu médical majeur (première maladie nutritionnelle), l’obésité diminue considérablement le confort du chien, ses performances ainsi que son espérance de vie.
Selon le Banfield Pet Hospital, le poids idéal se caractérise par le fait de pouvoir sentir les cotes de l’animal au toucher sans pour autant les voir. Si l’animal est 10 % au-dessus du poids idéal, les cotes ne sont plus visibles, ni senties (surcharge pondérale) et s’il est 20% au-dessus, la taille n’est plus visible. L’obésité commence au -delà de 20% du poids idéal.
Cette dernière nécessite le diagnostic d’un vétérinaire car un certain nombre de pathologies associées vont entrainer un mauvais état de santé.
Les causes du surpoids
Le surpoids du chien est la conséquence d’un excès d’énergie apportée par l’alimentation, par rapport à l’énergie dépensée par l’animal.
Si les causes sont multiples, un certain nombre sont liées directement au comportement du propriétaire, si l’on sait que 85% des chiens reçoivent des restes de table et que 43% leur distribuent des friandises, ayant tendance à utiliser la nourriture pour lui exprimer leur affection.
De plus certaines races sont plus exposées génétiquement que d’autres. C’est le cas notamment, parmi les races de chiens de chasse, des labradors. De récentes études scientifiques ont mis en évidence que, génétiquement, cette race possédait une composition corporelle plus riche en masse graisseuse et moins riche en muscle, vestige probable de ses ancêtres nordiques qui avaient besoin de calories pour plonger dans les eaux glacées (protection graisseuse). Chez les teckels, race chondrodystrophique, la surcharge pondérale aggrave le risque d’hernies discales, déjà naturellement présent au vu de leur phénotype.
Mais toutes les races de chasse sont à surveiller surtout lorsque ces dernières reçoivent une ration déséquilibrée, un aliment trop appétent donné en libre-service, des friandises ou des restes de table.
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