chasse de la perdrix grise aux chiens d’arrêt
Laurent Nicollier est un chasseur passionné par la perdrix grise
Le Magazine du chien de chasse N°16
Laurent Nicollier est un chasseur passionné par l’oiseau roi de la plaine : la perdrix grise. Il y a bientôt 4 ans, il a repris en main un territoire à Bantigny près de Cambrai dans le Nord. La réussite a été au rendez-vous et les populations d’oiseaux affichent de belles densités. A tel point qu’aujourd’hui, il sert d’exemple à un grand nombre de chasseurs dont certains viennent de loin pour découvrir ses modes de gestion : du sud de la France, de Belgique, de Hollande… Nous lui avons posé quelques questions.
Bonjour Laurent, comment t’es venu ta passion pour la perdrix ?
J’ai découvert la chasse de la perdrix grise aux chiens d’arrêt, il y a 34 ans, dans l’Oise et en Beauce. Hélas, j’ai pu voir la population baisser d’année en année.
J’avais entendu parler d’un territoire dans le Nord à Esquerchin où la perdrix se développait, je me suis donc rendu au comptage de cette Société où j’ai pu rencontrer Jean Grala, le Druide de la Perdrix Grise.
Lors de ce comptage, j’en ai pris plein les yeux et je me suis dit qu’un jour j’en ferais autant.
J’ai quitté ma région parisienne et je suis arrivé dans le nord sur Lille en 1998. On m’a proposé alors une action de chasse perdrix et lièvres près de Cambrai, une chasse de 230 hectares, 10 fusils et une chasse pratiquée en individuel. Le territoire est de plaine mais avec un parcellaire relativement morcelé avec des parcelles de 5 à 10 hectares maximum. Les cultures essentiellement céréalières sont variées avec blé, maïs, betteraves…
Depuis combien de temps es-tu acteur sur le terrain pour aider la perdrix grise ?
Avant d’être acteur, j’ai été de nombreuses années spectateur, où tous les moyens sont bons pour ne rien faire.
Les excuses classiques expliquent la diminution des populations :
C’est la faute du temps, de l’agriculteur, des cultures, des pesticides, des nuisibles, ma société de chasse ne fait rien (moi non plus, normal je paye !)
J’avais pris une action sur un territoire situé près de Cambrai où j’ai vu également la population fortement baisser, nous étions passés de + 65 couples à 15 couples.
Donc, ne voulant pas revivre ce que j’avais vu en région parisienne et en Beauce, j’ai décidé de passer à l’acte depuis 3 ans ½
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