Votre première rencontre avec cette race ?
B.W : J’ai découvert le Nova Scotia Duck Tolling Retriever en feuilletant une revue dont 6 pages étaient consacrées au plus petit des retrievers, un rouquin aux airs de renard. Cette revue le présentait comme un chien d’eau et de prairies humides à réserver au chasseur de canards. Comment aurais-je pu passer à coté de cette race?Il a peu d’éleveurs en France. Je contacte un éleveur de Goldens dans le Cher qui produit également un peu de Nova Scotia. Il me propose un chiot de 10 mois. Ce n’est pas vraiment ce que je recherchais mais bon, lors d’un weekend en Franche-Comté, je repasserai par le Cher avant de remonter dans le Nord voir de visu cette merveille faite pour la chasse aux canards. Rien ne pouvait me prouver que ce chiot répondrait à mes attentes de chasse : un pari fou mais quelle réussite ! Théo était fou de chasse aux canards, à la bécassine, à la bécasse, au lapin, au lièvre, aux perdreaux en battue. Lors des repas de chasse ou des soirées à la hutte, on parle encore de ce Théo. Certes, il chassait bien loin des standards attendus par le Retriever Club de France et il était « pourri de défauts » lui interdisant les Fields trial. Que de la passion et de l’envie. Un vrai Toller, impatient, passionné, bruyant. Mais quel plaisir que de le suivre dans les marais ou les champs de betteraves pour tirer à l’envol bécassines et perdreaux ! Rapports parfaits. Je venais de découvrir « les rouquins » qui depuis le 27 avril 2002 ne m’ont plus quitté. Depuis, il n’y a pas une chasse à laquelle je participe sans qu’un de ces Novas ne soit de la partie.
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