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Aujourd’hui, pour de nombreux foyers, le chien – tout comme le chien -fait partie des membres de la famille à part entière. Comme eux, il a le droit à la meilleure des protections. Assurer son chien, pour pouvoir faire face aux frais vétérinaires, n’a rien d’obligatoire.
Si l’assurance responsabilité civile incluse dans le contrat multirisque habitation couvre les dommages que votre chien peut commettre à un tiers (voir encadré), rien en dehors de l’assurance santé animale ne permet une prise en charge des frais vétérinaires. Et ceux-ci, compte tenu notamment des progrès médicaux, n’ont rien à envier à la médecine humaine. Ils peuvent être très élevés et il faut alors pouvoir y faire face. Les soins vétérinaires ont pour leur part augmenté de 72% ces 10 dernières années !
Assurance pour son chien : une démarche volontaire
Même si les Français sont moins nombreux que les Anglais ou encore les Suédois, entre autres, à assurer leurs animaux de compagnie (chiens et chats), les maîtres soucieux de la santé de leur compagnon prennent de plus en plus conscience des bienfaits de la « mutuelle pour animaux. Ils sont passés de 2% à près de 5% de nos jours à souscrire ce type de protection santé.
Il n’y a rien de plus terrible que de devoir renoncer à faire soigner son chien par manque de moyens. Pourtant, ce genre de situation est plus fréquent qu’on peut le penser. Sans aller jusqu’à l’abandon ou l’euthanasie, certains maîtres doivent se résigner à ne pas pouvoir offrir à leurs chiens les soins dont ils auraient vraiment besoin.
Epargner plutôt que de souscrire une assurance ?
Mettre de l’argent de coté ne suffit pas toujours, notamment face à des actes de chirurgie lourds, une hospitalisation ou encore un traitement à vie. Bien souvent, le « pactole » placé en réserve « au cas où » ne suffira pas à couvrir les frais. Donc mettre de l’argent de côté n’est pas la meilleure solution. Si durant quelques années aucun problème ne survient, l’argent pourra aussi être dépensé autrement !
Trouver une bonne assurance santé pour son chien
Face à la multitude des formules proposées de nos jours, il convient de prendre son temps afi n de trouver un bon contrat. L’essentiel est tout d’abord de s’adresser à des professionnels, spécialistes de l’assurance santé animale. C’est un gage de qualité.
Maladie ou accident : l’assurance santé du chien doit tout couvrir
Une bonne assurance, quelle que soit la formule choisie, doit avant tout prendre en charge tous les frais vétérinaires. Qu’ils résultent d’une maladie ou d’un accident. Le maître doit bien entendu avoir le libre choix de son vétérinaire. Cela, en général, toutes les assurances le proposent.
Mais il doit pouvoir aussi être remboursé lorsqu’il consulte un vétérinaire pratiquant les médecines dites « douces » ou manuelles » : hydrothérapie, aromathérapie, acupuncture, homéopathie, ostéopathie, etc. Elles se développent de plus en plus et nos chiens peuvent aujourd’hui profiter eux aussi de leurs bienfaits.
De même, les troubles du comportement à l’origine d’une pathologie doivent être pris en charge. C’est pourquoi il existe des assurances santé animale qui prennent ces frais en charge, tout comme les traitements contre le stress… même si ceux-ci sont délivrés sans ordonnance chez le vétérinaire.
Les formules qui permettent aussi d’être remboursé de tout achat de produits à visée thérapeutique quels qu’ils soient et délivrés directement au comptoir de la clinique ou du cabinet vétérinaire… Renseignez-vous !
Les consultations remboursées doivent concerner les visites « classiques » (à l’occasion des rappels de vaccins, etc.), mais aussi celles que l’on peut être amené à faire en urgence : en clinique de garde, le soir, le week-end ou un jour férié. Voire à domicile dans les villes où cela est proposé.
Un accident, une maladie peut survenir aussi lors d’un déplacement à l’étranger. Donc, même hors de nos frontières, il faut avoir la certitude que les frais vétérinaires seront bien pris en charge.
Quelle formule choisir ?
Il existe pléthore d’assurances santé pour chiens et autant de formules diverses et variées. Tout d’abord, on ne doit pas demander au maître un bilan de santé de son animal. La souscription se fait sur la « confiance ».
Les délais de carence en cas de maladie ou d’accident sont justement mis en place et à respecter pour faire en sorte d’être certain que le chien n’est pas souffrant au moment de la souscription. Que toute maladie déjà déclarée ou accident déjà arrivé ne soit pas pris en charge est finalement une chose normale ! Ce qui n’empêche que tout ce qui pourra arriver par la suite, passé les délais de carence, fera l’objet d’une prise en charge.
Assurer son chien le plus tôt possible…
Attention de ne pas attendre avant de souscrire. Car il existe des limites d’âge. Plus tôt le chien est assuré, plus tôt la prise en charge pourra intervenir en cas de problème… et durant toute sa vie
Le chien devra être assuré tout au long de sa vie. C’est de cela dont il faut être également certain au départ.
On ne doit pas abaisser le plafond (les formules qui vous sont proposées vous permettent de choisir le montant maximum des frais vétérinaires qui seront pris en charge tous les ans, puis renouvelés) ni augmenter la franchise. Cette dernière se règle normalement une fois par an, dès la première consultation, et non pas à chaque fois que vous consultez le vétérinaire !
L’assurance santé pour chien, c’est aussi la prévention
Faire face aux frais vétérinaires est une chose. Mais l’assurance santé doit également permettre de mettre en place la prévention nécessaire afin d’anticiper et d’éviter justement que le chien ne tombe malade ou éviter les rechutes (voir encadré). Il ne suffit pas de faire vacciner son chien, de le traiter contre les principaux parasites internes (vers) et externes (puces et tiques principalement) pour le protéger.
C’est pour cela qu’un forfait prévention inclus dans une formule d’assurance santé pour chien peut permettre d’utiliser la somme allouée et renouvelée chaque année pour prendre les devants.
Non seulement cette somme vous permettra d’acheter les produits de soins et d’entretien (yeux, dents, oreilles, petites blessures…). Mais elle pourra aussi être utilisée à tout moment : vaccinations, actes non pris en charge, etc.
A noter que le détartrage, par exemple, qui fait lui aussi partie des actes de prévention afin d’éviter à votre chien de souffrir de problèmes buccaux-dentaires, est également pris en charge par l’assurance santé animale, parfois après un certain laps de temps de souscription, une fois par an. C’est un « petit plus » à ne pas négliger.
Faire une demande de devis est sans engagement. Donc il ne vous coûtera rien d’obtenir une estimation de ce qui vous permettra de mettre à l’abri votre compagnon et de le faire soigner le mieux possible en cas de nécessité.
* Gregory & al., Hyperthermia in dogs left in cars, Veterinary Record, 1996.
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