Au XIIe siècle, Richard Lepèlerin nous parle dans sa chanson d’Antioche d’un braque : « Et ces ostoirs crier et ces braques glatir », voulant dire : ces autours criaient et ces braques aboyaient. Ces chiens étaient donc employés auprès du fauconnier et descendaient directement de chiens courants que l’on a dressés ensuite pour qu’ils ne courent plus après le gibier. Pour cela, il a fallu un énorme travail des fauconniers sans lequel la chasse au tir serait impossible aujourd’hui. Ce minutieux travail pénible de dressage a été possible grâce aux réprimandes, à de la patience, à des menaces et des corrections pour arriver à empêcher le chien de suivre la proie éventée. De tous les moyens de correction de ce dressage, le collier de force avec des coups de saccades répétitifs était le seul moyen pour permettre ensuite au chasseur au fusil du XVIe siècle, de ne pas blesser le chien car les tirs des premières arquebuses et des premiers mousquets de chasse étaient imprécis.
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