Chasse d’antan au coq de Bruyère

La ponte peut donner jusqu’à 12 œufs de couleur blanc lavé et jaunâtre parsemés de points roux. Le plumage très fourni est des plus beaux, surtout lors de la parade nuptiale avec sa couleur noire et aux reflets bleu métallique avec des nuances de vert et de violet. La femelle ressemble davantage à la poule faisane. Certains mâles dépassaient il y a un siècle, les 65 cm de hauteur. On en trouvait dans tous les pays montagneux et dans la France alpine et le massif du Briançonnais à la frontière italienne. Il y a un siècle, on pouvait en voir une vingtaine par jour, et l’on en tuait deux ou trois par chasse.

Un oiseau royal

Dans les Alpes du Dauphiné, lors des réunions de la Société canine du Sud-est à Villars, les amateurs de Field trial étaient invités à chasser le coq par le Docteur Janez et le Comte de Montal qui étaient les gardes de ces chasses particulières. Grâce à ces deux gardes et chasseurs sportifs, le petit coq de Bruyère à queue fourchue (tetrao tetrix) avait une retraite bien paisible et assurée contre les braconniers. Il était souhaitable que cet exemple soit suivi de façon à empêcher la complète disparition de cette magnifique espèce d’oiseau.