Il y a cinquante ans, la France comptait près de trois millions de chasseurs et chacun avait son chien, corniaud, sans papiers ou inscrit au lof. le petit gibier, cailles des blés, perdrix, faisans, lièvres, lapins, bécasses, abondait et chaque Nemrod avec son auxiliaire parcourait plaines, bois, marécages, garrigues à sa recherche. du petit épagneul breton, « un maximum de qualités dans un minimum de volume », dixit le président de l’époque, Gaston Pouchain, au seigneur de la plaine, le pointer, chaque race avait ses aficionados et il y avait des bons chiens dans toutes les races.
Mais depuis, la chasse a connu de nombreux bouleversements dans sa pratique. De la chasse cueillette basée sur le gibier naturel, puis à l’artificialisation progressive avec le lâcher massif de gibier d’élevage, nous sommes arrivés à un stade où la grande majorité des chasseurs se posent les fesses sur un trépied pour attendre la « bête noire » ou les « grandes pattes », voire à l’occasion quelque chevreuil ou renard et dans ces conditions point besoin de chiens.
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Yves Guilbert