Laetitia Brana

Interview pour le Magasin du Chien de Chasse : Laetitia Brana

Interview Laetitia Brana

Laetitia Brana

Femme d'action, pleine d'énergie avec un braque de Weimar tout autant déterminé, qu'elle peut présenter elle-même en field avec une passion débordante. Un ensemble qui provoque l'admiration. J'ai voulu en savoir plus et elle s’est prêtée au jeu des questions-réponses.

Le Magazine du Chien de Chasse N°32

Depuis combien de temps aimez-vous le chien et d’où vous vient cette passion ?

J'ai des chiens depuis que je sais me tenir assise dans mon parc ! J'ai grandi en même temps qu'une portée de fox. Ma mère possède encore des photos de moi assise dans mon parc avec les chiots autour de moi....

Cette photo, c’est vraiment moi ! Je ne peux pas vivre sans chien et mon entourage le sait ! Après, j'ai grandi dans une maison landaise, où vivaient mes grands parents et tous les frères et sœurs de mon père, une famille de chasseurs...Il y a toujours eu une meute de chiens courants et 2 ou 3 chiens d'arrêt.

Et puis ma passion du chien est arrivée. Je vivais du matin au soir au chenil avec comme je le disais "mes frères et sœurs". Je suis une fille unique alors tout mon temps extra scolaire se passait au chenil ou avec les poules... C'était mes amis et j'étais heureuse parmi les animaux.

En 2002, j'ai pu enfin passer mon permis de chasse et avoir mon premier chien adulte : Spirou, un croisement de pointer et de braque allemand qui avait été abandonné dans une pension. Quand celui-ci m'a quittée, j'ai eu le coup de foudre pour un braque de Weimar, je le trouvais trop beau. Il appartenait à une famille qui souhaitait avoir un chien mais qui ne connaissait pas cette race. Caylus aura vécu une semaine avec eux avant de me rejoindre et de venir s'épanouir en liberté à la campagne et surtout à la chasse. Mon premier braque de Weimar...à moi. Sans le savoir à l'époque, un fils du grand Wiwi.

Pourquoi avoir choisi cette race ?

J'ai choisi les braques de Weimar car ce sont des chiens grands, beaux, majestueux et très proches de leur maitre, voire très collants. Une grande complicité s'installe au fil du temps entre le chien et son maitre. Pour moi, mon chien d'arrêt est avant tout un chien de maison et de compagnie, ce mode de vie affirme cette complicité nécessaire à la chasse.

Et si vous deviez choisir une autre race (ou plusieurs), laquelle serait-elle ?

Si je devais choisir une autre race, ce serait sans hésiter un pointer, j'aime les chiens à poils ras, pour le ménage... leur allure sur des prises de points ou sur leur remontée d'émanation. Ils sont magnifiques... Lorsque l'on regarde un pointer, on voit qu’il est tout fin, parait fragile, il tremble même quand il fait un peu froid mais il n'en demeure pas moins qu'il peut être un vrai prédateur comme un félin qui chasse sa proie et il laisse dans nos mémoires des scènes de chasse spectaculaires.

Le pointer n'a rien à voir avec un Weimar, beaucoup plus sérieux...mes Weimar sont à mon image, un peu foufous, c'est ça que j'aime chez eux...

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Interview Laetitia Brana - braque de WeimarInterview Laetitia Brana - braque de Weimar

Photo 1 (Mathusalem à Laétitia Brana) : JC Piat

Mathusalem au rapport dans la belle forêt landaise.

En concours d’automne : les braques de Weimar car ce sont des chiens grands, beaux, majestueux et très proches de leur maitre.

Photo 4 (La meute 1) : DR

Les week-ends, Laetitia découple ses grands Anglos français dans la voie du sanglier.

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