organe digestifs chez le chien

Le système digestif chez le chien

Le système digestif chez le chien

Qui n’a jamais entendu cette sempiternelle affirmation, de la part de nombreux possesseurs de chiens : « Mon chien mange comme moi ! » ? Si ce comportement part certainement d’une bonne intention, il ignore totalement les différences physiologiques digestives entre l’homme et le chien.

Ceci explique que chacune de ces deux espèces ait des besoins nutritionnels spécifiques. Attention donc aux réflexes anthropomorphiques, toujours préjudiciables pour la santé de l’animal.
Pour s’en convaincre, abordons ces principales différences.

La prise alimentaire

Contrairement à l’homme, le chien fait sa préférence en sollicitant son odorat. Pour lui, les odeurs sont de véritables repères. Son odorat est globalement 100 fois plus développé que celui de l’humain en raison de récepteurs olfactifs beaucoup plus nombreux mais qui varient selon les races.
Si la surface de la muqueuse olfactive chez l’homme varie de 3 à 10 cm2, elle est de 60 à 200 cm2 chez le chien et contient respectivement de 2 à 10 millions contre 80 à 200 millions de cellules olfactives chez le chien (220 millions chez le Labrador).
C’est donc l’odeur dégagée par l’aliment chez le chien qui est déterminante dans le choix alimentaire et non pas la couleur comme chez l’homme. Pour vous en persuader, proposez à votre compagnon à 4 pattes un aliment qu’il ne connait pas et observez sa réaction : vous le verrez donner « un coup de nez » avant qu’il ne s’en saisisse ou pas… selon l’odeur.
La diminution de l’odorat chez le chien entraine systématiquement une perte de l’appétit.

Le gout

En revanche avec seulement 1700 bourgeons gustatifs pour le chien contre 9000 pour l’Homme, son gout est nettement moins affiné. Il existe 5 types de récepteurs gustatifs chez le chien permettant de distinguer les 5 gouts (le salé, l’acide, le sucré, l’amer et l’umani, reconnaissance d’un acide aminé particulier)
Contrairement à l’homme, le chien reconnait uniquement de façon élémentaire les gouts de base. Il est un piètre gouteur. Pour lui, la distinction entre les gouts sera donc faible. Inutile donc de croire qu’il faut varier ses repas, le chien n’y est que peu sensible et se contente journellement de la même alimentation.

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