Les années de mauvaise reproduction sont caractérisées le plus souvent par une forte pluviométrie en fin de printemps et début d’été. De façon générale, les conditions météorologiques ont été largement pointées comme un facteur majeur influençant la reproduction. Cela peut être de façon directe par exemple en cas de froid lors des éclosions et/ou indirecte par exemple en cas d’abondance en insectes. D’autres facteurs tels que le sol, l’état de la végétation, la qualité de l’habitat, l’abondance des prédateurs entrent en ligne de compte.
La perdrix grise est une espèce à la fois «drapeau» et «parapluie», explique l’ingénieur Elisabeth Bro, spécialiste du petit gibier à l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage(ONCFS) : «drapeau» parce qu’elle peut servir comme symbole pour collecter des fonds pour la protection de la biodiversité, «parapluie» parce que les moyens d’action mis en œuvre pour sa conservation sont susceptibles de bénéficier à d’autres espèces de la faune et la flore.» Gérer l’habitat de la perdrix implique, par exemple, de préserver ses ressources alimentaires et donc d’agir pour la préservation des fleurs des champs et des insectes. Nichant au sol, principalement en lisière des cultures céréalières, ses poussins sont particulièrement sensibles à la prédation et aux pratiques agricoles. Force est de constater qu’il existe de grandes différences de densité et de succès de reproduction de la perdrix grise entre territoires de chasse, parfois même lorsqu’ils sont mitoyens.
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