Pour nombre d’entre elles, il n’est pas de façon plus simple de satisfaire leurs adhérents tout en minimisant les frais. La mise en œuvre s’efforce par la suite de viser le zéro-perte et ainsi faire en sorte qu’une majorité des oiseaux lâchés soient « récupérés » sur le terrain de chasse. Plus ce taux de récupération sera élevé, plus les gestionnaires pourront se targuer d’une opération réussie. Mais on peut prévoir dans ces conditions sans prendre le risque de se tromper, qu’il y a bien peu de chances d’obtenir de la reproduction les saisons suivantes.
Cette pratique me rappelle entre autres la tradition des œufs de Pâques dans le jardin, quand, alors que nous étions gamins, nos voisines s’évertuaient à cacher des gourmandises chocolatées-fourrées dans leur parc et s’amusaient à tester nos talents de chasseur en herbe. Si cela peut distraire un moment dans l’année et convenir à l’innocence de notre enfance… réitérer l’expérience tous les week-ends en serait vite devenu futile et lassant. Pourtant n’en est-il pas de même avec le gibier de tir ? Pour juste de petits plaisirs éphémères, mesquins… et sans lendemain.
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