Sur le terrain, ce sont très fréquemment les mêmes chiens qui sont utilisés, surtout en ce qui concerne la chasse du sanglier. Mais selon la définition communément admise, il existe une différence fondamentale entre les deux. Le chien de pied est, en principe, conduit à la longe et, encore en principe, l’on devrait exiger de lui le silence sur la piste qu’il travaille. Ceci est valable en grande vénerie alors que les chasseurs de sangliers à tir demandent plutôt des chiens qui « donnent » sur des pieds froids. Le travail des rapprocheurs commence là où finit celui du chien de pied. Il est coutume de dire qu’un animal bien attaqué est à moitié pris. Faire le bois est donc la première des choses qui conditionne la chasse, permettant de lancer à coup sûr et dans les conditions les meilleures. Détourner un animal, c’est, avec l’aide d’un chien spécialisé appelé « limier », l’action de suivre une piste (généralement cerf ou sanglier) jusqu’à une dernière enceinte et faire le tour de cette enceinte pour voir s’il n’en sort pas. Mais il ne suffit pas de trouver la dernière remise, encore faut- il être assez discret afin que l’animal n’ait pas connaissance du veneur ou de l’homme de pied et qu’il reste dans sa demeure sans inquiétude. Pour ce qui est de la chasse du sanglier, il y a lieu de faire la différence entre les divers types de chasse, selon que l’on pratique sur des grands massifs ou sur des territoires plus restreints où les animaux sont plus nombreux. Quoi qu’il en soit, le principe reste le même. Le terme de « limier » utilisé en vénerie devient alors « chien de pied » chez les chasseurs à tir.
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