Avec les ratiers, bassets et autres petits courants de tout poil, il était relativement facile de les contenir. Mais voilà, ces temps sont révolus. Beaucoup de haies ont disparu, les lapins avec, et les chasseurs d’aujourd’hui ont dû se tourner vers des gallinacés variées, plus propices aux lâchers de tir et de repeuplement. Cette nouvelle orientation de la chasse a vu s’imposer des races de chien adaptées, plus nobles, plus pures, plus sélectionnées. Et force est de constater sur le terrain que le plus grand nombre a fait le choix du chien d’arrêt : épagneuls, braques, setters… Mais ce choix est-il toujours bien pertinent ?
De plus en plus souvent j’entends personnellement dans nos campagnes des collègues chasseurs fiers d’avoir fait l’acquisition d’un compagnon de belle origine, mais aussi se plaindre qu’il va beaucoup trop loin, « qu’il est inarrêtable ». Pour eux, le remède est simple : le collier de dressage constitue l’outil imparable pour museler cet excès de zèle. Tant et si bien qu’il devient rare de nos jours de croiser leur chemin sans qu’ils agrémentent leur poitrail non pas avec le sifflet classique mais plutôt avec la télécommande magique. Ainsi parés, se sentent-ils des dresseurs ? Une chose est certaine, ils tiennent là LA solution pour tempérer l’esprit trop entreprenant de leur compagnon, de quoi calmer le plus récalcitrant, de quoi le retenir enfin dans le périmètre autorisé qui est, selon mes observations, de vingt à cinquante mètres maximum.
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