En Serbie c’est toujours le paradis, aux dires de ceux qui y vont, et il faut les croire. Le perdreau est gris mais pour passer les frontières il vaudrait mieux être héliporté plutôt que de rouler car le racket est toujours de mise et en augmentation. Que les chiens soient en règle ou pas, c’est le cadet des soucis des douaniers dont le rôle est de vous faire perdre du temps si vous ne voulez pas payer pour passer. Après la pénibilité de route qui ne rend pas forcément les esprits sereins il faut rester zen, le but essentiel étant d’arriver vite quand on y va et de rentrer vite quand on en revient. La Serbie, c’est bien pour les chiens en termes de terrains et d’occasions de rencontres de perdreaux, gibier pratiquement exclusif et aussi un modèle d’organisation en termes de secrétariat. Rien à ajouter là dessus qui n’a pas déjà été dit. Je m’y suis rendu deux fois en tant que groupie de mon pianiste, j’ai tout vu. Pour l’Espagne, les contrôles sont rares voire inexistants mais s’il est toujours possible d’être contrôlé, comme les chiens sont toujours en règle tout se passe bien. Les compétitions internationales avaient lieu en Espagne cette année dans la région de Marchena. Le perdreau est rouge, une densité en baisse et presque insuffisante pour faire des concours et une pression Serbe dans l’organisation devenue indécente qui a un peu plombé la fête. Le sud de l’Andalousie aurait été meilleur mais une mortalité importante des perdreaux avait été annoncée mais peut être pas assez de surface sur Jerez pour faire rentrer toutes les batteries. L’information était réelle, pourtant quand les perdreaux meurent dans une région où la densité est importante, il en reste encore pour avoir deux ou trois occasions par 1/4 d’heure et c’est toujours bien. Je ne suis pas dans le secret des Dieux, je constate simplement. Je n’étais pas en Serbie cette année, mais j’étais en Espagne.
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