Depuis tout ce temps, il a appris à reconnaitre jeunes chênes, ormes, frênes, érables, aulnes… Parfois le chèvrefeuille, la clématite, la lambrusque, le lierre s’élancent à l’assaut de ces grands arbres. Moins audacieux, les deux épines, noire et blanche, l’ajonc, le genêt et parfois le fragon s’entremêlent en une armature dissuasive et impénétrable.
Au fil des saisons, c’est toujours avec autant de plaisir qu’il retrouve l’explosion des floraisons colorées ou la métamorphose d’une multitude de feuillages superposés. Dans cet entrelacs inextricable pullulent insectes butineurs, papillons, passereaux qu’on devine à leur ombre furtive ou leur chant caractéristique. Au sol se tiennent tapis la vipère aspic, la couleuvre verte et jaune, la salamandre et le triton marbré.
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