En toute tranquillité elle a pu migrer et sans contrariété traverser l’Europe sans être inquiétée. De cet état de fait, elle s’était interrogée. Elle est arrivée ici il y a bientôt un mois et, depuis pas une campane n’est venue la déranger. Elle dit à qui veut bien l’entendre que les chasseurs ont disparu, de même que les ramasseurs de coprins chevelus. Mais attention, cette bécasse n’est pas la première venue. Elle n’est pas n’importe laquelle ! C’est Bécassio. Bécassio, ainsi nommé par ses congénères pour ses traîtres mots, se voit, d’un bec aux mesures réduites, pourvu. Il est inversement proportionnel au nez d’un célèbre pantin de bois de tous connu. Bécassio à grands coups de mensonges, vit son appendice quelque peu raccourci au point d’en devenir une véritable… brévirostre ! Quelle confiance lui accorder ?
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