Le faisan commun, Phasianus colchicus, doit son nom aux Grecs qui le rapportèrent de Colchidie, l’actuelle Géorgie. L’oiseau a un rythme d’activité diurne. Plutôt sédentaire, il peut néanmoins effectuer quotidiennement des déplacements d’un kilomètre ou plus.
Au lever du jour il rejoint la zone de gagnage pour s’alimenter. Puis, après quelques heures dans les espaces ouverts, il retrouve le couvert végétal pour se reposer jusqu’en fin de journée. Un peu avant la tombée de la nuit, il regagne à nouveau les zones de nourrissage puis il se perche dans les arbres à quelques mètres de hauteur ou au sommet d’un buisson pour passer la nuit. Le faisan à en effet coutume de se percher, on dit aussi se brancher, sur les branches des arbres et au sommet des buissons à la tombée du jour. Les coqs émettent un cri caractéristique qui permet de les compter au moment du crépuscule. Ces comportements se modifient au printemps, pendant la période de reproduction. Les coqs se manifestent bruyamment tout au long de la journée. De solitaire, le coq dominant devient maitre du harem. Il accueille de deux à quatre poules sur un territoire qui varie de 1 à 40 hectares. Le domaine territorial dépend des conditions d’accueil ainsi que de la densité de la population. Le faisan chante et criaille, le mâle pousse un double cri bi syllabique, très sonore, à la fois rauque et puissant, notamment au printemps lorsque les coqs territoriaux chantent pour attirer les poules et défendent leurs territoires. Ils accompagnent leur chant de violents battements d’ailes. Ces parades sont entendues dans un rayon de plusieurs centaines de mètres. La poule est plus discrète que le coq avec un cri d’envol peu sonore tandis que les jeunes gloussent. Le vol est puissant et bruyant. La taille du faisan explique cet envol lourd et puissant qui se prolonge par un vol plané jusqu’à la pose. Dans la journée, l’oiseau piète facilement. Il ne se perche que s’il est menacé par un prédateur. L’acuité visuelle du faisan est remarquable. L’oiseau est attentif et constamment en alerte. Il repère vite les dangers à terre comme en l’air. Il piète alors, se fond dans la végétation pour échapper aux renards ou se perche à couvert dans les feuillages pour échapper aux rapaces.
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