Le setter est aujourd’hui une grande famille bien connue du plus grand nombre, avec l’anglais en tête depuis la fin du 19ème siècle. Mais l’irlandais garde sa notoriété intacte, tant par ses qualités de fond que les résultats obtenus dans les plus grandes compétitions. Ce retour aux sources est relativement récent comme le souligne Ludovic Luchs, le Président du club de race (Red Club) : « Ayant acquis mon premier irlandais en 2000 et étant très jeune durant les décennies 70 et 80, je ne suis pas un spécialiste de cette période. Je peux tout de même dire que la race (rouge) était en vogue et que par conséquent le nombre d’adhérents du Red Club était élevé. En vogue certes, mais principalement pour sa beauté. Le gros du cheptel était composé à de rares exceptions près de chiens de famille ou d’exposition. Pour autant, déjà quelques éleveurs et propriétaires passionnés croyaient en les qualités de travail de ce chien. Cette situation perdura un moment, le club naviguant sur cet état de fait jusqu’au milieu des années 2000. Las de cette situation, mécontents d’être la risée parmi les amateurs de chiens britanniques du 7ème groupe, les amateurs de chiens setters irlandais de travail décidèrent de passer à l’action. En 2006, sous l’impulsion de Jean-Pierre Gotti qui deviendra Président du club en 2008, ceux-ci se coalisèrent et devinrent ultra majoritaires au sein du comité. Le mot d’ordre était lancé : au travers d’une politique d’élevage affirmée, il fut décidé de redonner ses lettres de noblesse à notre chien par ses qualités de chien de travail et de spécialiste du gibier sauvage.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour lire l'intégralité de l'article.