Une bécasse au parfum de whisky
Le rythme entrainant de la cornemuse, les immenses collines fleuries de bruyère, les effluves des malts tourbés … l’Ecosse est un pays envoutant à bien des égards. Ajoutez à cela la présence de la reine des bois et il ne vous faudra pas longtemps pour convaincre les chasseurs français d’aller débusquer les bécasses avec leurs chiens d’arrêt. Mais chasser la bécasse en Ecosse n’est pas une sinécure. Il s’agit d’un séjour exigeant qui récompense les chasseurs les plus téméraires et persévérants … Explications.
Débutons rapidement avec une présentation générale. Suite à différentes études, les scientifiques ont prouvé de manière claire que l’immense majorité des bécasses qui hivernent en Ecosse, se reproduisaient dans les pays Scandinaves (Suède, Finlande, Norvège, Danemark). Une très faible partie des oiseaux se reproduit en Ecosse ou plus au sud, en Angleterre ou au Pays de Galles.
Pour replacer la chasse à la bécasse dans le contexte local, il est primordial de rappeler que les Britanniques n’attachent que très peu d’importance à cet oiseau, leur préférant largement les faisans de haut vol. De plus, en Ecosse, l’écrasante majorité des propriétés sont privées et les propriétaires peuvent librement décider de commercialiser la chasse ou de l’interdire de manière stricte. Cette situation représente l’avantage de créer d’immenses réserves. En effet, en Ecosse, des centaines de propriétés de plusieurs milliers d’hectares ne sont jamais chassées. Les propriétés de chasse sont quant à elles, la plupart du temps, gérés de manière stricte et la pression de chasse est y raisonnée.
Dans le Sud Ouest de l’Ecosse, l’agence Univers Chasse Pêche gère et commercialise elle-même la chasse dans un territoire de plus de 5 000 hectares dans la région de Dumfries et Galloway. En accord avec le propriétaire et le gestionnaire écossais, l’agence commercialise seulement 3 semaines de chasse par saison afin de garantir des chasses de qualité tout en contrôlant la pression de chasse et les prélèvements.
Contributeur pour cet article : PJ Lacombe
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