Le basset fauve de Bretagne

Le basset fauve de Bretagne en recherche au sang

Le basset fauve de Bretagne

Le Magazine du chien de chasse N°12

J’ai fait mes premiers pas dans le monde de la recherche au sang à l’été 2002.

Alors jeune chasseur, j’ai eu besoin de faire appel à un conducteur et son chien de sang pour retrouver un sanglier blessé à l’abdomen à l’occasion d’un tir d’affût.
A cette époque, je ne connaissais même pas l’existence de tels équipages, le permis de chasser et les formations dispensées alors n’abordant même pas le sujet …
Je dois à un de mes « parrains » chasseurs de l’époque de m’avoir fait utiliser dans un premier temps ces passionnés du pistage, ce qui m’a amené très rapidement ensuite à devenir moi-même conducteur de chien de sang.
L’équipe locale de l’UNUCR de l’époque sut répondre à mes questions, mes envies et mon enthousiasme et la saison de chasse 2002/2003 fut l’occasion d’accompagner plusieurs équipages pour me faire une idée de l’activité.
Ce sanglier blessé d’abdomen, c’est un teckel motivé et expérimenté qui le retrouva à l’époque, sans aucune difficulté, quelques centaines de mètres plus loin en seulement quelques minutes.

Le choix du basset

Après avoir étudié le sujet et rencontré plusieurs conducteurs du département, mon choix ne se porterait pas sur le teckel mais vers le basset fauve de Bretagne.
Non pas que j’eus quelque grief que ce soit contre le premier mais c’est principalement  un choix subjectif, un coup de cœur à l’occasion d’une rencontre avec  Claude, un conducteur du département : sa petite chienne Puce,  affectueuse et avide de câlins sur mes genoux, tandis que son maître me narrait ses aventures, ses qualités et son courage, les récits s’enchaînant autour d’un bon café.

La neige étant régulièrement de la partie dans notre région, notamment en se rapprochant des frontières vosgiennes et alsaciennes, et les aptitudes véloces de ce petit courant me laissant imaginer de belles poursuites derrière le gibier blessé, ma décision fut confortée pour ce chien plus haut sur pattes qu’un teckel.

Photos: N.Bouillon

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