Le Magazine du chien de chasse N°11
L’association communale de chasse agréée de Lancôme dans le Loir et Cher a été créée en Août 1971 par Albert Hamelin avec une partie des habitants de la commune pour éviter les enclaves qui se profilaient et ainsi créer une unité de gestion stable et cohérente. Egalement pour intégrer un territoire boisé de 175 ha appartenant à l'époque à l'hôpital de Blois et jouxtant les territoires de l’A.C.C.A (Association Communale de Chasse Agrée) et valoriser ainsi par une gestion cohérente les deux espaces qui ont donné une surface de 725 Ha répartie en 475 ha de plaine et 250 ha de bois.
Au début et jusqu'en 1984, la gestion des populations naturelles s'avérait difficile et de plus en plus compliquée avec des disparités de gestion avec les voisins de communes environnantes qui ne comprenaient pas le bien-fondé de ces efforts et qui se servaient de l'A.C.C.A comme réservoir pour maintenir d'hypothétiques populations naturelles. A ce moment-là, Albert Hamelin a réuni ses plus proches voisins : 2 Associations de Chasses communales et 4 chasses privées pour obtenir une surface de 3500 ha et ainsi créer le G.I.C (Groupement d’Intérêt Cynégétique) Beauce Gâtine. Le but était de gérer les populations naturelles encore existantes et redonner une dynamique pour sauver la population de faisans naturels encore existante, environ 40 individus, quasi inexistante ailleurs et repeupler aussi les massifs boisés en chevreuils, car la densité était de 1 chevreuil pour 1000 ha.
Une gestion rigoureuse et efficace
Pour fédérer ce groupe, l'A.C.C.A de Lancôme a mis en œuvre sur son territoire une série de mesures sur le temps, à savoir la préservation des espaces les plus favorables à la tranquillité du gibier naturel en créant des réserves volontaires en plus de la réserve légale de son territoire (55 ha), pour atteindre aussi (ou ainsi ?) plus de 130 ha. Les parties les plus favorables à la tranquillité du gibier et à son développement ont été ainsi mises en réserve. Par exemple, coupes de bois, parcelles de cultures à gibier, parcelles acquises par la Fondation pour la sauvegarde et la protection des habitats de la faune sauvage pour 10 parcelles pour une surface totale de 5 ha 50 dont l'A.C.C.A a participé au financement à hauteur de 20% et la Fédération Départementale des Chasseurs de Loir et Cher 30%, et le reste étant payé par la Fondation.
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